On parle souvent du bruxisme comme d’un trouble.
Un dysfonctionnement.
Quelque chose à corriger, à faire disparaître.
On serre les dents. On grince. Et on cherche la solution qui fera taire le bruit, l’usure, la douleur.
On consulte. On protège les dents. On soulage les muscles.
Mais trop rarement… on écoute.
Et si le bruxisme n’était pas une erreur du corps, mais une tentative désespérée de s’exprimer ?
Et si c’était un cri silencieux, que personne n’avait encore su entendre ?
🔍 Le symptôme n’est pas le problème.
Il est un signal.
Un langage.
Celui du système nerveux qui tente d’équilibrer un trop-plein.
Celui du corps qui sature. Qui retient. Qui compense.
Serrer les mâchoires, ce n’est pas une volonté.
C’est une réponse.
Automatique, inconsciente, ancienne.
C’est une manière de survivre, quand l’expression a été coupée, quand la parole s’est éteinte, quand le corps a été mis de côté.
💡 Et si on changeait de regard ?
Plutôt que de lutter contre le bruxisme, on peut décider d’entrer en relation avec lui.
L’écouter. Le ressentir. Lui poser des questions.
Il n’a pas besoin d’être « éliminé » : il a besoin d’être entendu.
Ce que je propose dans mon approche, c’est d’ouvrir un dialogue.
Pas seulement avec le symptôme. Mais avec tout ce qu’il révèle.
Avec ce que le corps sait, mais que l’esprit n’a pas encore intégré.
Avec ce qui est prêt à se transformer, dès qu’on en crée l’espace.
🌬 Exercice d’exploration : “Et si tu lui parlais ?”
Prends quelques minutes, au calme.
Ferme les yeux.
Respire profondément.
Puis pose-toi cette question :
« Si mon bruxisme avait une voix… que me dirait-il ? »
Note ce qui vient.
Une sensation. Une émotion. Une image.
Il n’y a pas de mauvaise réponse.
Seulement des fragments de toi qui veulent être réunis.
Tu veux aller plus loin dans cette exploration ?
Découvrir comment ta respiration, ta posture, ton sommeil, ton histoire corporelle peuvent t’aider à écouter ce message plus clairement ?
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